Une année qui commence... Mais comment s'achévera-t-elle ??

Mon premier article sur ce blog crée hier : on ne pouvait rêver meilleure date symbolique pour ce commencement !

Avant toute chose, excellente année 2012 à ceux qui me liront (mais je doute sincèrement qu'il y en ait, tant un journal virtuel peut sembler inintéressant à tous ceux qui ne côtoient pas la personne qui en est l'auteur, ou qui ne se retrouvent pas dans ses écrits, ses projets, ses considérations... D'ailleurs, c'est une tâche ô combien difficile d'attirer un possible lectorat en quelques mots, et je ne pense malheureusement pas être à la hauteur de cette ambition) et aux autres ! Que cette nouvelle année ne soit pas synonyme de déchéance de l'humanité, mais plutôt de renouveau et de respect de toute forme de vie...

En rédigeant ce blog, je sais que je me prête au jeu de cet artifice pour m'obliger à écrire avec régularité sur l'état d'avancement de mes ambitions personnelles et professionnelles. Pour rester active, impliquée, concernée et éviter lassitude et découragement. L'objectif s'annonce ardu et prétendument lourd, mais la contrainte est censée être créatrice... Espérons !

Alors voilà comment les choses ont commencé, et en quelques idées résumées : j'ai eu l'opportunité d'étudier un an au Québec, mais ai gâché cette possibilité en rentrant dare-dare en France par amour pour une relation qui s'est achevée presqu'aussitôt... J'avais alors 21 ans. J'en ai aujourd'hui 28, et quand je mesure le chemin parcouru, je le trouve bien restreint : des études littéraires, le concours du Capes, le métier d'enseignante depuis maintenant 5 ans...Pour ce qui est des amours, l'ensemble s'est révélé également chaotique, mais a priori, j'avance. Du moins, je l'espère ! Les voyages m'auront eux apporté beaucoup de satisfaction : 5 séjours à Manhattan (en été, en en hiver, pour Noël et le Nouvel An sur Times Square, au printemps, de nouveau en été, avec un détour par Washington et ses musées nationaux extraordinairement instructifs et ludiques, et par Philadelphia) et un séjour de 3 semaines en juillet (y compris le jour de l'Independance Day !!) entre Los Angeles, San Diego (et son immense zoo), Las Vegas (qui porte bien son nom de "Sin City"), San Francisco (que j'ai eu beaucoup de mal à apprécier, malgré les multiples recommandations : trop de clivages entre communautés), et les parcs nationaux (Yosemite, Séquoia, Bryce Canyon, Grand Canyon), dont la beauté semble surpasser tous les endroits du monde, même si je n'en connais que très peu. Cela dit, les Gorges du Verdon pas loin de Nice présentent aussi un paysage époustouflant. Bref, mon argent et mon temps (je sais, en tant qu'enseignante, des vacances, j'en ai beaucoup... Seulement, à mon corps défendant, il ne faudrait pas non plus oublier les 60 heures (oui : 60 heures) par semaine de travail que j'abats, entre les cours, leur préparation et mes 3 heures de trajet, puisque l'Education Nationale choisit de nous envoyer certains collègues et moi à plus de 70 kilomètres de notre lieu d'habitation... Ah, la joie de commencer ses journées à 5 heures, pour les finir à 23 heures, avec 6 heures de cours dans la journée, une réunion, une heure de colle, 20 minutes pour déjeuner et la route, la route, encore et toujours la route... Mais je m'égare là... ). Donc, j'écrivais : "Mon argent et mon temps" libre sont quasi-intégralement consacrés à mes vacances sur le sol yankee, sur lequel j'aimerais tant vivre... Voilà ce à quoi j'aimerais aboutir en 2012, après ma énième tentative de mutation à l'étranger. 

Comme il faut que cela change, je me donne un an pour contacter tous les organismes possibles, les établissements souhaités, les associations concernées et EMIGRER, avec mon compagnon et mes bientôt 3 chats...Mais que se passera-t-il si j'échoue ? Ne devrais-je pas me fixer d'autres buts, plus spirituels, plus raisonnanbles ???

Emilie